Séminaire inter-pays du PQIP-DCTP sur le financement de la formation professionnelle

© ADEA PQIP-DCTP
Date: 
Lundi, Décembre 7, 2015 - Mardi, Décembre 8, 2015
Venue: 
Abidjan
Pays: 
Ivory Coast

Organisé sur financement de l’AFD et de la Coopération Suisse, ce séminaire avait pour principal objectif de donner une suite à l’étude sur le financement de la formation professionnelle réalisée en 2014 par l’ADEA pour le compte de l’AFD.

 En particulier, ce séminaire devait permettre de :

  •  diffuser les résultats de l’étude ADEA/AFD sur le continent francophone, lusophone et anglophone ;
  • compléter la base d’informations recueillies auprès des fonds ;
  • clarifier la stratégie d’intervention des fonds et améliorer l’efficacité et la pertinence de leurs interventions, afin de leur permettre de participer plus activement à la réalisation des priorités de formation et de développement de compétences de leur pays ;
  • renforcer les actions de coopération inter-fonds notamment dans le cadre du RAFPRO.

Le séminaire a réuni une quarantaine de participants – responsables de fonds et agences de formation, bailleurs de fonds, experts, représentants du secteur privé et responsables de la formation professionnelle – issus de 15 pays francophones et anglophones (Bénin, Burkina Faso, Centrafrique, Côte d’Ivoire, France, Ghana, Kenya, Madagascar, Mali, Maurice, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo).

En particulier, il a rassemblé les Secrétaires généraux et/ou experts des Fonds membres du réseau RAFPRO : le FODEFCA du Bénin , le FAFPA du Burkina Faso , l’ACFPE de la Centrafrique , le FDFP de la Côte d’Ivoire , le FAFPA du Mali , le FAFPCA1 du Niger , le FFFPT et l’ONFP du Sénégal , le FONAP du Tchad , et le FNAFPP du Togo.

Aux représentants de ces fonds se sont ajoutés les représentants du FAP-FTP de Mauritanie , du MITD de l’Ile Maurice , du COTVET du Ghana ainsi que de la NITA du Kenya.

Le séminaire a également accueilli une délégation de Madagascar (Groupement des entreprises de Madagascar/GEM, Direction générale de l’Emploi, Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo/CCIA, UNESCO)  compte tenu de la volonté du pays, suite à l’adoption en 2015 du document de « Politique Nationale d’Emploi et de Formation Professionnelle » (PNEFP) , d’instaurer un fonds de formation professionnelle et de s’informer, à cet effet, sur les modalités de création et de fonctionnement d’un tel fonds.

Il a enfin enregistré la participation du Président et du Secrétaire permanent du RAFPRO , de représentants de l’Agence française de Développement (AFD) , de la Direction du Développement et de la Coopération Suisse (DDC),  de la Plateforme d’expertise en formation professionnelle (PEFOP), ainsi que des responsables de la formation professionnelle de Côte d’Ivoire.

Deux types de travaux préparatoires ont été conduits préalablement au séminaire d’Abidjan :

  • une enquête préalable , à laquelle 13 des fonds participants ont répondu. Elle visait à recueillir des informations qualitatives et quantitatives sur les fonds afin de mieux connaitre leurs publics cibles, comprendre les principales difficultés rencontrées dans l’accomplissement de leur mission, et identifier un certain nombre de bonnes pratiques dans les domaines de la formation continue et de l’apprentissage ;
  • une enquête approfondie , adressée à neuf fonds nommément sélectionnés (choisis en leur qualité de membres du RAFPRO et de leur représentativité de l’un des trois types de fonds identifiés dans l’étude réalisée par l’ADEA en 2014). Le questionnaire d’enquête approfondie a ainsi été adressé aux FAFPA du Burkina Faso et du Mali, au FAFPCA du Niger, à l’ONFPP de Guinée, au FNAFPP du Togo, au FDFP de la Côte d’Ivoire, au FFFTP du Sénégal, au FNAFPP du Togo, au FODEFCA du Bénin ainsi qu’au FONAP du Tchad. Il avait pour objectif d’identifier, au moyen d’une lecture transversale des documents reçus, les  mutations en cours à travers le prisme des recommandations qui avaient été faites dans l’étude ADEA/AFD de 2014.

 Les résultats de ces enquêtes ont été mis en débat et complétés pendant le séminaire. Des séances alternées de travail en session plénière ou en groupes ont permis d’approfondir un certain nombre de ces résultats.